La navigation sur l’Isère

Saint-Sauveur au temps des bateliers

Comment imaginer, à voir notre Isère si paisible et aussi déserte aujourd’hui, que, jusqu’au milieu du XIXème siècle, cette rivière a été la voie d’un important trafic… Comment imaginer que nos riverains des hameaux proches de l’Isère, voyaient passer tous les jours, bateaux et radeaux, en moyenne et par an, vers 1840, 300 bateaux à la descente, une centaine à la remontée et plus de 950 radeaux. C’était un spectacle quotidien pour nos Saint-Salvériens !

Radeaux et Savoyardeaux descendant l’Isère au 17ème siècle
(d’après une gravure de Le May – bibliothèque municipale de Grenoble)

Pendant des siècles, l’Isère, rivière navigable, est un axe commercial important en facilitant les échanges entre les vallées alpines et la Méditerranée. Elle joue un rôle essentiel dans l’économie du Dauphiné et en particulier des villes et villages qu’elle borde.
Le trafic sur cette rivière a pendant longtemps généré une activité intense dans les nombreux ports répartis le long de sa partie navigable, c’est-à-dire entre Montmélian et Valence, soit environ 170 km. Cette grande voie fluviale faisait vivre une importante population tant sur l’eau que sur terre.

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